samedi 19 mars 2011

opération corset XVIIIème, la suite

4) Ajuster la toile

Maintenant vient l’heure de l’essayage de la toile. On la place sur soi ou, mieux, sur un mannequin de couture réglé à notre taille exacte. Je suis une pauvrette, je n’ai pas de mannequin donc je pose simplement la toile sur moi et je le ferme avec des épingles. On regarde bien où sont les défauts, les plis, les décolletés trop généreux… bref tout ce qu’on veut changer. 

Quand on a bien regardé, on continue ! 
Là où on a trop de tissu, on pose des épingles pour prendre les surplus de tissu dans les coutures, en essayant de ne pas se piquer (mille excuses encore à mon cher et tendre que j’ai lâchement attaqué dans le dos). 
Là où on manque de tissu, on le note au crayon sur la toile (une petite flèche montrant l’endroit avec une indication du genre +1 cm c’est bien)
Quand on travaille directement sur soi, c’est moins pratique : il faut enlever, noter, remettre et encore et toujours jusqu’à ce que le résultat nous convienne. Mais c’est le prix du sur-mesure !

Une fois que la toile vous plaît, décousez-là (et oui) et coupez les surplus de tissus éventuels le long des épingles que vous avez posées pendant l’essayage. Certains reportent ensuite la toile sur le patron d’origine. A titre personnel je ne le fais pas parce que je suis feignante et me sers plutôt de la toile comme d’un patron pour la suite des événements.

5) Découpez le tissus et montez !

Ensuite c'est beaucoup plus facile et plus rapide : il s'agit de découper les pièces dans le vrai tissu et de suivre les instruction de montage indiquées dans le patron pochette. Je suis assez rapide sur ce point parce que tout est en général bien expliqué dans les patrons. Il faut juste bien prendre le temps de lire et de comprendre de bout en bout. Voyons en images...

Et côté corset, un petit après-midi de travail a donné :
des petits traits...
...encore des petits traits
Toujours des petits traits
des traits piqués de première classe !
évidemment les motifs ne sont pas raccord, je n'y arrive jamais. Et pourtant ici j'ai essayé !
Avec la complicité de ma mamie, une vraie couturière pour le coup  
Demain, s'il pleut toujours, on fini les coulisse des baleines et coupe ces demoiselles ! 

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