mercredi 23 mars 2011

projet corset XVIIIème suite

Sur le front du corset, ce week-end j'ai découpé et placé les baleines avec l'aide de ma mamie. Des outils d'un genre que j'utilise rarement ce sont joints à l'atelier couture pour cette étape... musclée !

Petit récap' des étapes du baleinage : 
  1. Dessiner les coulisses sur la toile (en n'oubliant pas d'ajouter deux millimètres à la largeur des baleines pour qu'elles puissent entrer sans peine dans les coulisses).
  2. Coudre la toile et le tissu en suivant les traits préalablement dessinés. Attention, on ne coud pas tous les traits : on pense bien à laisser une extrémité de la coulisse ouverte afin de pouvoir y glisser les baleines.
  3. Couper les baleines à la taille des coulisses (voire un peu plus courte pour se laisser une marge de couture plus confortable). La complexité vient de la nécessité de limer les baleines pour qu'elles ne déchirent pas le tissu. On peut aussi enrouler leur extrémité dans du ruban adhésif. Personnellement j'ai fait les deux comme ça je suis tranquille !
  4. Enfiler chaque baleine dans sa coulisse et coudre l'extrémité.
Assez intuitif somme toute !
Les baleines découpées et les outils qui ont participé au massacre
Les mêmes avec les extrémités limées
Toujours les mêmes avec les extrémités limées puis enroulées dans du ruban adhésif
A l'heure où j'écris, les panneaux du corset sont montés ensemble mais je n'ai pas encore de photos à vous présenter...

samedi 19 mars 2011

opération corset XVIIIème, la suite

4) Ajuster la toile

Maintenant vient l’heure de l’essayage de la toile. On la place sur soi ou, mieux, sur un mannequin de couture réglé à notre taille exacte. Je suis une pauvrette, je n’ai pas de mannequin donc je pose simplement la toile sur moi et je le ferme avec des épingles. On regarde bien où sont les défauts, les plis, les décolletés trop généreux… bref tout ce qu’on veut changer. 

Quand on a bien regardé, on continue ! 
Là où on a trop de tissu, on pose des épingles pour prendre les surplus de tissu dans les coutures, en essayant de ne pas se piquer (mille excuses encore à mon cher et tendre que j’ai lâchement attaqué dans le dos). 
Là où on manque de tissu, on le note au crayon sur la toile (une petite flèche montrant l’endroit avec une indication du genre +1 cm c’est bien)
Quand on travaille directement sur soi, c’est moins pratique : il faut enlever, noter, remettre et encore et toujours jusqu’à ce que le résultat nous convienne. Mais c’est le prix du sur-mesure !

Une fois que la toile vous plaît, décousez-là (et oui) et coupez les surplus de tissus éventuels le long des épingles que vous avez posées pendant l’essayage. Certains reportent ensuite la toile sur le patron d’origine. A titre personnel je ne le fais pas parce que je suis feignante et me sers plutôt de la toile comme d’un patron pour la suite des événements.

5) Découpez le tissus et montez !

Ensuite c'est beaucoup plus facile et plus rapide : il s'agit de découper les pièces dans le vrai tissu et de suivre les instruction de montage indiquées dans le patron pochette. Je suis assez rapide sur ce point parce que tout est en général bien expliqué dans les patrons. Il faut juste bien prendre le temps de lire et de comprendre de bout en bout. Voyons en images...

Et côté corset, un petit après-midi de travail a donné :
des petits traits...
...encore des petits traits
Toujours des petits traits
des traits piqués de première classe !
évidemment les motifs ne sont pas raccord, je n'y arrive jamais. Et pourtant ici j'ai essayé !
Avec la complicité de ma mamie, une vraie couturière pour le coup  
Demain, s'il pleut toujours, on fini les coulisse des baleines et coupe ces demoiselles ! 

vendredi 18 mars 2011

Suite de l’opération corset XVIIIème ou Comment faire un vêtement sur-mesure ?

1) Choisir le patron


À mon niveau, quand on veut faire un vêtement sur-mesure, on part d’un patron (quand on devient plus forte, il paraît qu'on voit tout de suite la forme à donner aux pièces pour que ça donne un joli résultat, mais pas moi). Pour mon corset XVIIIe, j’ai choisi le patron Simplicity 3635, le A correspondant au corset :
2) Déterminer sa taille et couper le patron

Une fois le patron en poche, on prend les mesures indiquées au dos de la pochette du patron (ici il faut mesurer la poitrine, la taille, les hanches et le dos).
En fonction des résultats obtenus, on détermine la taille dont on se rapproche le plus et les éventuels ajustements à faire. Par exemple, je mesure 82 de poitrine, 64 de taille, 88 de hanches et 43 de dos. Donc je fais à peu près une taille 38 avec un dos plus long de 2,5 cm.
On passe ensuite au découpage du patron, en suivant les traits marqués « taille 38 » ou « 10 » (ce qui est l’équivalent chez nos amis les Américains). N.B. : si vous trouvez que vous faites un 38 avec des hanches en 36 (veinardes) et bien vous suivez simplement les lignes du 38 sauf au niveau des hanches où vous vous rapprochez du 36.

3) Faire une « toile »


Une toile est un brouillon de vêtement. On va confectionner une première fois le vêtement, sans le doubler, sans le surfiler, sans le fignoler et dans un tissu grossier et pas cher : la toile (en général blanche ou écru, la mienne est rose parce que je réutilise tout simplement des chutes dont je ne ferai rien d’autre). Ce brouillon va pouvoir être modifié sans scrupule jusqu'à ce qu’il tombe parfaitement sur le corps et puisse être reproduit dans le tissu définitif.
Donc nous avons nos petites pièces de papier découpées à notre taille approximative. Nous ne gardons que celles qui donnent la forme au vêtement : exit les parements, exit la doublure, exit les poches… Enfin moi je fais comme ça, je trouve que ça suffit.
On place les petits morceaux de papier intéressant sur le tissu et on découpe. ATTENTION : on garde à l’esprit qu’il faut peut-être couper plus large à certains endroits. Dans mon cas par exemple il faut ajouter 2,5 cm en hauteur à toutes mes pièces : c’est à ce moment-là que je le fais. Pour ça, on découpe le patron papier le long d’une ligne qui indique « rallonger ou raccourcir ici si nécessaire », on écarte de 2,5cm les deux parties sur le tissu et on découpe l’ensemble. Le dessin ci-dessous essaye d’expliquer ça : en vert le patron papier avec en vert clair sa ligne « rallonger ou raccourcir ici si nécessaire » et en violet le tissu de la toile.

N.B. : dans tous les cas si on a un doute, on découpe large, car il vaut mieux avoir à enlever du tissu à une toile qu’à en rajouter.
Une fois toutes les pièces découpées dans le tissu, on les assemble à la main en suivant les instructions de montage du patron. On coud à gros points (des vraiment bons gros points d’un centimètre au moins) et de préférence avec un fil qui se voit bien (fil rouge sur tissu beige étant un grand classique !). L’idée est que nous allons plus tard tout défaire (faire et défaire…) et que plus le fil est voyant et plus les points sont gros, plus ce sera facile.
Pour mon corset VXIIIème, voici la toile achevée :

A noter que ce genre d’activité se marie parfaitement avec la vie de consultante : le soir à l’hôtel rien de tel pour se changer les idées. De toute façon c’est soit ça, soit Excel, soit Zone Interdite. Alors ?

La suite au prochain post...

mardi 15 mars 2011

Pourquoi du velours bleu et de la dentelle noire ?

Parce que quand j'étais petite fille et que nous faisions de longs trajets en voiture, nous écoutions des cassettes (c'était super à la mode les cassettes, ne jugez pas avec vos yeux de 2011!) d'Alain Decaux racontant de la vie de Victor Hugo. On les a écouté au moins cinquante fois chacune (c'est un coffret de 4 cassettes). Au milieu du récit biographique, Alain lisait des poèmes de Victor, et notamment un poème intitulé Pépita, qu'il déclamait sur un ton enjoué et profond à la fois, une vraie belle voix de beau gosse.


Comme elle avait la résille,
D'abord la rime hésita.
Ce devait être Inésille... -
Mais non, c'était Pepita.

Seize ans. Belle et grande fille... -
(Ici la rime insista :
Rimeur, c'était Inésille.
Rime, c'était Pepita.)

Pepita... - Je me rappelle !
Oh ! le doux passé vainqueur,
Tout le passé, pêle-mêle
Revient à flots dans mon coeur ;

Mer, ton flux roule et rapporte
Les varechs et les galets.
Mon père avait une escorte ;
Nous habitions un palais ;

Dans cette Espagne que j'aime,
Au point du jour, au printemps,
Quand je n'existais pas même,
Pepita - j'avais huit ans -

Me disait : - Fils, je me nomme
Pepa ; mon père est marquis. -
Moi, je me croyais un homme,
Etant en pays conquis.

Dans sa résille de soie
Pepa mettait des doublons ;
De la flamme et de la joie
Sortaient de ses cheveux blonds.

Tout cela, jupe de moire,
Veste de toréador,
Velours bleu, dentelle noire,
Dansait dans un rayon d'or.

Et c'était presque une femme
Que Pepita mes amours.
L'indolente avait mon âme
Sous son coude de velours.

Je palpitais dans sa chambre
Comme un nid près du faucon,
Elle avait un collier d'ambre,
Un rosier sur son balcon.

Tous les jours un vieux qui pleure
Venait demander un sou ;
Un dragon à la même heure
Arrivait je ne sais d'où.

Il piaffait sous la croisée,
Tandis que le vieux râlait
De sa vieille voix brisée :
La charité, s'il vous plaît !

Et la belle au collier jaune,
Se penchant sur son rosier,
Faisait au pauvre l'aumône
Pour la faire à l'officier.

L'un plus fier, l'autre moins sombre,
Ils partaient, le vieux hagard
Emportant un sou dans l'ombre,
Et le dragon un regard.

J'étais près de la fenêtre,
Tremblant, trop petit pour voir,
Amoureux sans m'y connaître,
Et bête sans le savoir.

Elle disait avec charme :
Marions-nous ! choisissant
Pour amoureux le gendarme
Et pour mari l'innocent.

Je disais quelque sottise ;
Pepa répondait : Plus bas !
M'éteignant comme on attise ;
Et, pendant ces doux ébats,

Les soldats buvaient des pintes
Et jouaient au domino
Dans les grandes chambres peintes
Du palais Masserano.

Et voilà, Pépita est restée pour moi l'image de la féminité, de la liberté et de l'élégance. Pas de ces élégances figées dans des corsets serrés et austères. Une élégance joyeuse, un art de vivre !

A mon dernier anniversaire, j'ai reçu de ma grand-mère un collier d'ambre. Je peux maintenant jouer du jupon comme Pépita, et je ne m'en prive pas.

lundi 14 mars 2011

Un moment d'égarement

Les productions Jeanso, qui ont pété les boulons un soir de grand désoeuvrement, vous présentent la collection printemps été 1914 ! Et les photos sont toujours de : Jean Creative Commons License
L'armée, c'est pas un truc de fillettes !
Alors mettez vos casques les gars !
Chef, oui Chef !

Dans les rangs, on ne discute pas ! 
Et qu'est-ce qu'elle fout là celle-ci? 
Ne vous laissez pas distraire les gars
Oh non Chef ça risque pas, on a les mêmes à la maison. 
Excusez-nous, nous aussi on avait envie de parler sécurité ! Maintenant dormez tous sur vos deux oreilles :-)

dimanche 13 mars 2011

Projet tournure (4)

Elle n'est pas tout à fait terminée mais je vous la montre en avant première : voici ma robe à tournure !
Comme d'habitude, les photos sont toutes de Jean Creative Commons License (il y en a une plus belle en cliquant sur le lien...)
Comme prévu, elle a une longue traîne (qu'on peut relever pour marcher dans la rue sans ramasser toute la poussière de Paris) et dénude largement les épaules. Elle et noire et or pour aller avec l'éventail de mon anniversaire.
J'ai ajouté des bandes de satin noir dans les plis du "dos" de façon à :

  1. cacher les coutures car comme je voulais une traîne, il me fallait plus d'une longueur de tissu
  2. donner plus de brillant à l'arrière de la robe (et j'adore quand ça brille, je suis une pie)
J'ai aussi ajouté un volant satiné et froncé en bas du corsage de façon à protéger mon bidon des regards indiscrets lors des mouvements brusques (et avec moi ils sont légions). 
Un petit détail sur les manches, qui me plaisent beaucoup (à tel point que je vais relever la dentelle à cet endroit pour qu'on les voit mieux) : 
Et pour finir, l'envers du décor avec une vue du système d'anneaux et de liens qui forme les plis du "dos" de la robe du dessus. le patron préconisait de fixer les deux jupes ensemble mais comme je voulais pouvoir éventuellement porter la jupe du dessous sans celle du dessus, j'ai inventé ça : 
Il me reste encore quelques finitions, et notamment fixer des fleurs et un noeud de dentelle blanche à la taille pour être vraiment comme Anna Karénine !

samedi 12 mars 2011

Petit retour en arrière (4) : la fête médiévale de St Vincent de Barrès

Fin septembre dernier, c'était la huitième édition des découvertes médiévales de St Vincent de Barrès (Ardèche). Cette fête a lieu tous les deux ans et est organisée par l'association Barrès Loisirs Animations Culture.

Pour l'occasion, j'avais confectionné deux costumes (malheureusement seules quelques photos sont disponibles sur le site de Jean et de la BLAC). Un costume d'homme pour Jean composé d'un pantalon brun, d'un pourpoint en velours orange et manches à creuvées laissant apparaître une seconde manche jaune et un chapeau assorti (merci à Roger, notre voisin chasseur, pour les plumes et condoléances à la famille du faisan!).

Quant à moi, je portais une robe bleue, lacée dans le dos, et décorée par une dentelle métallique dorée et des broderies faites avec ma machine (je vous la présenterai un jour, elle est géniale).
Face
Pile

Clairement, cette robe est trop grande pour moi. Mais le jour J il faisait un vent à décorner les boeufs et cette surévaluation de la taille m'a permis d'accumuler un nombre appréciable de pulls en laine sous mon costume ! 
Détail de la dentelle sur la ceinture
Détail de la broderie que la manche

Je portais également un grand chapeau pointu (turlututu) probablement pas très historique mais je n'ai pas su résister à l'envie d'être un peu une fée...
Détail sur le voile qui est fixé au chapeau avec des perles de rocaille

vendredi 11 mars 2011

A fouiller dans les greniers...

... on fait des découvertes fantastiques ! 

Voici mes trouvailles, tout droit sorties d'un grenier bugiste (du Bugey, dans l'Ain, un coin de paradis tombé par mégarde entre le Jura et les Alpes). Je pense qu'elles doivent dater du début du XXème siècle à en juger par différents éléments détaillés ci-dessous, mais n'hésitez pas à me faire part de vos commentaires si vous avez des éléments qui pourraient faire avancer cette enquête !

Commençons avec deux chemisiers en coton blanc. Ils doivent se porter avec une jupe à taille haute car ils n'ont que deux boutons placés assez haut sur le buste. 
  • Le premier est brodé à la main. Il est relativement simple : plissé sur le devant et décoré au col et aux manches par des volants ourlés en broderie

détail sur le col qui est volanté et...
... assorti aux manches
  • Le second est brodé à la machine (peut-être est-il plus tardif?). Les broderies sont aussi beaucoup plus travaillées. Une bande brodée du même motif que les manches et le col cache le système de boutons (qui ne compte que deux boutons, plus celui du col)

On peut aussi trouver, en fouillant dans nos greniers, des capes en feutrine noire. Celle-ci est parfaitement ronde (son rayon correspond peu ou prou à la longueur d'un dos de femme) et finie par un col, rond lui aussi. 
Elle est décorée par un galon cousu en arabesques sur la feutrine (je vais faire un schéma de ce motif pour ceux que ça intéresse). 
Pour la suite, âmes sensibles s'abstenir, car j'ai aussi mis la main sur une ravissante petite culotte !
(j'ai du mal à ne pas faire l'idiote quand on me prend en photo, mais on voit l'idée)
Il s'agit donc d'une culotte, pas super sexy, qui se ferme par deux boutons (un de chaque côté de la taille, l'avant de la culotte venant se rabattre sur l'arrière). Il y a un petit volant de dentelle pour décorer les jambes. C'est une dentelle faite au crochet, en fil de coton blanc. A en croire l'Histoire Politique du Pantalon de Christine Bard, les vêtements fermés (avec deux jambes, par opposition aux jupes et robes qui sont ouvertes), même ceux du dessous, ne se sont généralisés que très progressivement entre fin la fin du XIX° et le XX° siècle. Donc il est fort possible que ce vêtement soit un peu plus récent que ceux présentés précédemment.  Peut-être des années 1920-1930 ?

Encore une fois, je suis preneuse de toutes les remarques qui pourraient aider à dater mes petites trouvailles...

Épingles à chapeau

Il est tard, donc je ne fais qu'un tout petit post, néanmoins enthousiaste comme un grand : j'ai reçu mes épingles à chapeau !!!

Il y en a deux sortes :
- 6 épingles longues de 10 cm avec trois perles nacrées de différentes tailles
- 2 épingles longues de 7 cm avec des papillons perlés et strassés. top la classe. Un blanc et un bleu et vert.
Photo : Jean Creative Commons License
En revanche j'ai fait quelques essais, j'ai suivi les conseils de youtube mais je n'arrive pas à faire tenir un chapeau avec ça. il doit y avoir un coup de main à prendre mais clairement, je ne l'ai pas. J'ai réussi à me les planter direct dans le crâne et malgré ça le chapeau tombait...

mercredi 9 mars 2011

Petit retour en arrière (4) : journée Grand Siècle 2010 à Vaux le Vicomte

En 2010, nous avons assisté à notre première journée Grand Siècle à Vaux le Vicomte. Pour l'occasion, je portais une robe à la française en toile rose décorée de dentelles, rubans et perles. Sylvain portait son costume de marquis XVIIIème.




Avec une petite princesse, également costumée par mes soins (robe à l'anglaise en coton couleur poudre, perles et dentelle)
Photos : Jean Creative Commons License
Une photo en pieds, prise par Martine

D'autres très belles photos de cette journée sont disponibles sur le Picasa de Louis  https://picasaweb.google.com/lgardent/20100620JourneeGrandSiecleVauxLeVicomte#

Une bien belle journée somme toute !

mardi 8 mars 2011

Le facteur avait un cadeau pour moi !

Devinez ce que m'a apporté le facteur aujourd'hui ...

Un livre de patrons. Et pas n'importe lequel : il s'agit de Patterns of Fashion 1 (1660-1860) de Janet Arnold. C'est une bible (de seulement 75 pages ! ) pour tous les amateurs de costumes historiques.

La couverture de mon nouveau livre de chevet!
Maintenant il y a du travail parce que c'est clairement le niveau au-dessus de ce que j'ai l'habitude de faire... Mais ça vaut la peine (si, si) parce que ce sont de vrais patrons qui correspondent à des robes d'époques exposées un peu partout dans le monde !

Petit retour en arrière (3) : place des Vosges au XVIIIème siècle

Voici quelques photos d'une sortie sur la place des Vosges à Paris en septembre 2009. Je portais ma robe à l'anglaise rouge et rose précédemment présentée. Quant à Sylvain c'était l'une de ses premières sortie avec son costume de marquis en soie véritable (découpé dans d'anciens rideaux qui devaient être... chargés). Vous noterez l'audace des bas orangés : le marquis ne suit pas la mode, il la fait ! 
S'ils se reconnaissent, un petit clin d'oeil aux serveurs du café dans lequel nous nous sommes changés.
Les photos sont de Jean Creative Commons License
Minaudage
Minaudage encore
Devant la porte de la maison de Victor Hugo, comme si nous étions chez nous !
Détail sur ma robe