mercredi 27 novembre 2013

Robe années folles du réveillon : étape 1, la liquette et la préparation de la suite

J'ai reçu mes tissus pour mon projet de robe années 1920 du réveillon. Je suis un peu déçue parce que la mousseline est clairement plus violette que bleue. Et d'une manière générale, je ne suis pas une immense fan du violet... Toutefois, le projet avance.

Dans la théorie, on est bien sûr sensé commencer un costume par la création des dessous, qui modèlent la silhouette et lui donnent la forme propre à la période visée. Mais je vais vous avouer un truc inavouable : à partir de 1920, je porte des dessous contemporains. J'ai trouvé une espèce brassière Etam qui minimise franchement la poitrine et marche rudement bien pour les années 20. Son autre avantage sont les bretelles amovibles, qui font que je ne m'embête pas à les cacher dans le costume.

Du coup, l'étape des dessous est zappée, on passe directement à la robe.

J'ai attaquée par la "liquette" du dessous, en satin de polyester blanc cassé. J'ai utilisé la même toile que pour ma robe bleue mais j'ai modifié l'encolure : de ronde, elle est devenue carrée. Je suis décidément très contente de cette toile. J'avais bien galéré pour trouver une forme droite qui ne fasse pas trop sac à patates et au final ça marche plutôt bien (ça a l'air simple comme ça, mais j'ai fait un paquet d'essais pour trouver).

  Ensuite, voici ma toile (démontée, j'ai oublié de prendre des photos avant) pour les robes de dessus :

J'ai peur de devoir coudre intégralement à la main, je ne sais pas si la mousseline va adorer le passage sous le pied de ma machine à coudre...
Pour terminer, voici le projet de motif à broder sur la robe du dessus. J'ai décidé de ne pas faire de blé mais des fleurs stylisées :
Je l'ai reporté sur la toile et l'ai fais des essais d'implantation des différents sequins, perles et paillettes que j'ai à ma disposition.

mardi 19 novembre 2013

Crinoline de jour terminée !

La crinoline de jour est terminée. C'est énorme (au sens propre du terme, ça ne passe pas les portes).

Mon seul regret est d'avoir fait l'encolure un peu large, ça ne fait pas assez bigote du XIX° à mon goût... M'enfin c'est dur à modifier maintenant.

Place aux photos (la coiffure est à l'arrache mais déjà mes cheveux sont relevés, c'est pas si mal) :
Mate un peu ma déco meuf !
Zoomons sur cette déco qui me fait plaisir. Elle comprend :

  • un double nœud, avec deux sortes de quilles décorées en salouva mahoraise,
  • une broche hippocampe (dégotée sur Ebay pour l'occasion), dernier petit clin d’œil à Mayotte* sur cette robe.
Vous noterez que je suis passée de l'idée de la ceinture à celle d'un nœud libre. En regardant la dame sur la photo de Provost, j'ai finis par me convaincre qu'il ne s'agissait pas d'une ceinture.

 
* Parce que Mayotte est aussi appelée l'île hippocampe, du fait de sa forme et de la présence de ces petites bestioles dans les eaux qui l'entourent. 

mercredi 13 novembre 2013

Robe années folles pour le réveillon

Cette année, ma soirée de réveillon est placée sous le haut patronnage des années 1920. Comme j'ai toujours envie d'une nouvelle robe, je vais m'en refaire une, même si j'aime beaucoup ma robe bleue et orange.

Pour cette nouvelle venue, j'ai choisie de m'inspirer de cette robe, du Bunka Gakuen Museum (connais pas ce musée) et repérée sur OMG that dress, un tumblr génial dont je me sers souvent pour m'inspirer. 
Pour ce faire, je vais avoir besoin : 
  • d'une "liquette" en satin. J'ai envie de la faire beaucoup plus claire que les robes de dessus pour ajouter du contraste.
  • d'une robe en mousseline longue (j'y décidé d'y ajouter des manches 3/4 un peu larges, j'ai l'impression que la silhouette sera plus jolie ainsi)
  • d'une robe en mousseline courte, asymétrique dans sa partie supérieure et brodée de perles et sequins
Les tissus sont commandés. Le satin sera crème et la mousseline bleu/violet. La poste (qui a décidément fait de très gros efforts sur la relation clients ces dernières années) m'a informée par mail que le colis arrivera demain... patience !

jeudi 7 novembre 2013

Une colombe pour Vénus

Ce blog va finir en blog de travaux manuels si ça continue.

Pourquoi faire une colombe ?
Parce que c'est l'oiseau de Vénus et que je souhaite compléter mon costume d'Athénaïs par cet accessoire qui, fixé à mon bras ou à un doigt, me permettra de prendre des poses. Tout est expliqué ici.

Comment faire une colombe, qui a quand même un peu l'air d'une poule ?
Vous aurez besoin : 
  • d'une boule en polystyrène
  • de plumes (moi j'ai pelé un vieux boa dont je ne métais jamais servi)
  • de fil de fer et de pinces en tous genres
  • de scotch (type protection contre la peinture) et de scotch double face

Vous noterez que les photos ont la classe américaine aujourd'hui
Sans grosse surprise, la boule constitue le corps de la colombe. Pour ajouter les ailes, le cou et la tête et la queue, piquer du fil de fer dans le polystyrène. Ne pas oublier de passer un fil de fer qui servira à tenir la bête. Pour que ce fil soit bien solide, j'ai entouré la boule de polystyrène avec, au lieu de le planter simplement dedans.
 
Recouvrir les surfaces ainsi créées de scotch de peintre. Pour ajouter du volume (comme pour le cou par exemple), coincer du papier sous le scotch de peintre. 
Recouvrir de scotch double face et coller les plumes (c'est moins dégueux comme ça, mais ça doit aussi marcher avec de la colle).
et voilà le travail. Elle est un peu ébouriffée car je pense que j'ai mal choisi les plumes du corps...
 

lundi 4 novembre 2013

Visites médiévales en pays d'Urfé

En ce pluvieux dimanche de novembre, nous sommes aller visiter Cervières, un très joli petit village médiéval de la Loire. Et puis tant qu'à visiter du médiéval, autant se mettre dans l'ambiance.
Vous connaissez déjà ces costumes, puisqu'ils ont été partiellement portés lors des dernières fêtes médiévales de Saint Vincent de Barrès, mais les voici dans leur version complète :

  • chainse, bliaud, surbliaud, touret et peau de fausse bête pour la dame
  • chausses, braies, bliaud, cape et capuche pour le sieur

Après Cervières, nous avons fait notre habituel "pèlerinage" aux cornes d'Urfé à Champoly.

 

 
Pour finir, je vous laisse méditer sur cette citation, trouvée dans le petit musée d'histoire de Cervières.