vendredi 20 décembre 2013

Bilan des opérations 2013

Sur 2013, la tendance couture est incontestablement au repli. Comme pour la bourse finalement, mais là, je me sens plus concernée.

On note toutefois quelques nouveaux costumes :
Encore trop peu d'occasions de porter ces costumes, mais malgré tout un peu plus que l'année dernière :
2013 c'est aussi une très bonne année pour ce blog, bien que je n'ai pas tenu l'objectif de vous écrire une fois par semaine. Vous êtes de plus en plus nombreux à lire ces pages et à les commenter. Et ça me fait très plaisir ! Vous rendez le blog réel. Grâce à vous il n'est pas un espace virtuel qui flotte dans les méandres de l'Internet mondial, mais un contenu vu par des vrais gens.
Je continue à croire que si vous venez c'est que vous trouvez ici des choses intéressantes* :  des belles images, des idées, des informations sur des choses réussies ou sur des choses ratées. Ce retour me stimule énormément. Je ne voudrais pas vous montrer des choses nazes alors je me renseigne, je teste, je cherche des modèles qu'on n'a pas déjà vus dix fois, des tissus qui font la blague... Bref vous me poussez à progresser et je vous dis sincèrement merci.

2014 s'annonce sous de très réjouissants hospices puisque nous allons participer au carnaval de Venise pour la première fois. Plein de costumes inédits en perspective et des photos prises dans un cadre extraordinaire. Je ne vous en dis pas beaucoup plus pour l'instant, histoire de garder la surprise, mais sachez que pas moins de 4 costumes (deux pour moi et deux pour Jean) sont en préparation. Lever de rideau en février !

En attendant :
très bonnes fêtes de fin d'année à tous

* Bon OK, c'est pas vrai pour tout le mode et certains échouent par ici sans qu'on comprenne le pourquoi du comment (merci Google). Celui qui est tombé sur Velours Bleu Dentelle Noire (VBDN pour être à la pointe de la blogging mode) en tapant "joli cul sous liquette" a du être sacrément déçu... Ceci dit, c'est vrai que j'ai un beau cul !.

mardi 10 décembre 2013

Robe années folles du réveillon : finie (ou presque)

Et voilà ! Je me suis sortie de la broderie. Il me reste à ourler les emmanchures et le volant de la robe de dessus et tout sera bouclé.
Les photos ne rendent pas hommage à la robe : je ne sais pas pourquoi le satin brille autant et les sequins aussi peu alors que dans la vraie vie, c'est l'inverse.
Ce qui me plait vraiment beaucoup, c'est le mouvement (on le voit un peu sur la première photo d'ailleurs). L'alliance mousseline légère et perles lourdes donne vraiment un mouvement particulier.
Par contre, mon motif n'est probablement pas passez chargé. Il est fort possible que j'ajoute encore des brillants là-dessus. Mais ce sera pour plus tard car je suis déjà à la bourre sur d'autres projets...

mercredi 4 décembre 2013

Robe années folles du réveillon : les robes de dessus

J'ai commencé à tailler la mousseline et à assembler les pièces. C'est chiant à couper, la mousseline ne tient pas en place. L'assemblage est long aussi car fait à 75% à la main. Je me permets juste un passage en machine pour surfiler les marges de coutures. Tout le reste est le fruit de mes blanches mimines.

Je suis vraiment contente de la forme de mes pièces. Le rendu est assez fidèle à mon modèle je trouve. Et puis finalement, je m'habitue au violet. Donc au global, je suis contente (c'est déjà ça).
 
Par contre, ma mousseline semble plus transparente que celle du modèle et laisse davantage apparaître les coutures par transparence. Peut-être que je n'aurais pas du surfiler, c'est vrai que ça ajoute de la matière au niveau des coutures. Mais ma mousseline ayant tendance à filer, je ne me voyais pas m'en dispenser.
Ma mousseline est également très légère, j'ai peur qu'elle ne supporte pas bien le poids de sequins et paillettes prévus pour la broderie. J'ai commencé les essais : pas de souci pour les fleurs et les feuilles mais le ruban qui me sert à faire les tiges est plus lourd et ça risque de poser souci. Enfin, on verra bien parce que je ne vois pas de solution à ce souci là.

Enfin, j'ai un dilemme sur les manches que je pensais ajouter au modèle de base. Finalement, je ne suis plus très sûre de moi. Donc j'ai choisi de laisser comme ça et de voir ce que ça donnera à la fin.

mercredi 27 novembre 2013

Robe années folles du réveillon : étape 1, la liquette et la préparation de la suite

J'ai reçu mes tissus pour mon projet de robe années 1920 du réveillon. Je suis un peu déçue parce que la mousseline est clairement plus violette que bleue. Et d'une manière générale, je ne suis pas une immense fan du violet... Toutefois, le projet avance.

Dans la théorie, on est bien sûr sensé commencer un costume par la création des dessous, qui modèlent la silhouette et lui donnent la forme propre à la période visée. Mais je vais vous avouer un truc inavouable : à partir de 1920, je porte des dessous contemporains. J'ai trouvé une espèce brassière Etam qui minimise franchement la poitrine et marche rudement bien pour les années 20. Son autre avantage sont les bretelles amovibles, qui font que je ne m'embête pas à les cacher dans le costume.

Du coup, l'étape des dessous est zappée, on passe directement à la robe.

J'ai attaquée par la "liquette" du dessous, en satin de polyester blanc cassé. J'ai utilisé la même toile que pour ma robe bleue mais j'ai modifié l'encolure : de ronde, elle est devenue carrée. Je suis décidément très contente de cette toile. J'avais bien galéré pour trouver une forme droite qui ne fasse pas trop sac à patates et au final ça marche plutôt bien (ça a l'air simple comme ça, mais j'ai fait un paquet d'essais pour trouver).

  Ensuite, voici ma toile (démontée, j'ai oublié de prendre des photos avant) pour les robes de dessus :

J'ai peur de devoir coudre intégralement à la main, je ne sais pas si la mousseline va adorer le passage sous le pied de ma machine à coudre...
Pour terminer, voici le projet de motif à broder sur la robe du dessus. J'ai décidé de ne pas faire de blé mais des fleurs stylisées :
Je l'ai reporté sur la toile et l'ai fais des essais d'implantation des différents sequins, perles et paillettes que j'ai à ma disposition.

mardi 19 novembre 2013

Crinoline de jour terminée !

La crinoline de jour est terminée. C'est énorme (au sens propre du terme, ça ne passe pas les portes).

Mon seul regret est d'avoir fait l'encolure un peu large, ça ne fait pas assez bigote du XIX° à mon goût... M'enfin c'est dur à modifier maintenant.

Place aux photos (la coiffure est à l'arrache mais déjà mes cheveux sont relevés, c'est pas si mal) :
Mate un peu ma déco meuf !
Zoomons sur cette déco qui me fait plaisir. Elle comprend :

  • un double nœud, avec deux sortes de quilles décorées en salouva mahoraise,
  • une broche hippocampe (dégotée sur Ebay pour l'occasion), dernier petit clin d’œil à Mayotte* sur cette robe.
Vous noterez que je suis passée de l'idée de la ceinture à celle d'un nœud libre. En regardant la dame sur la photo de Provost, j'ai finis par me convaincre qu'il ne s'agissait pas d'une ceinture.

 
* Parce que Mayotte est aussi appelée l'île hippocampe, du fait de sa forme et de la présence de ces petites bestioles dans les eaux qui l'entourent. 

mercredi 13 novembre 2013

Robe années folles pour le réveillon

Cette année, ma soirée de réveillon est placée sous le haut patronnage des années 1920. Comme j'ai toujours envie d'une nouvelle robe, je vais m'en refaire une, même si j'aime beaucoup ma robe bleue et orange.

Pour cette nouvelle venue, j'ai choisie de m'inspirer de cette robe, du Bunka Gakuen Museum (connais pas ce musée) et repérée sur OMG that dress, un tumblr génial dont je me sers souvent pour m'inspirer. 
Pour ce faire, je vais avoir besoin : 
  • d'une "liquette" en satin. J'ai envie de la faire beaucoup plus claire que les robes de dessus pour ajouter du contraste.
  • d'une robe en mousseline longue (j'y décidé d'y ajouter des manches 3/4 un peu larges, j'ai l'impression que la silhouette sera plus jolie ainsi)
  • d'une robe en mousseline courte, asymétrique dans sa partie supérieure et brodée de perles et sequins
Les tissus sont commandés. Le satin sera crème et la mousseline bleu/violet. La poste (qui a décidément fait de très gros efforts sur la relation clients ces dernières années) m'a informée par mail que le colis arrivera demain... patience !

jeudi 7 novembre 2013

Une colombe pour Vénus

Ce blog va finir en blog de travaux manuels si ça continue.

Pourquoi faire une colombe ?
Parce que c'est l'oiseau de Vénus et que je souhaite compléter mon costume d'Athénaïs par cet accessoire qui, fixé à mon bras ou à un doigt, me permettra de prendre des poses. Tout est expliqué ici.

Comment faire une colombe, qui a quand même un peu l'air d'une poule ?
Vous aurez besoin : 
  • d'une boule en polystyrène
  • de plumes (moi j'ai pelé un vieux boa dont je ne métais jamais servi)
  • de fil de fer et de pinces en tous genres
  • de scotch (type protection contre la peinture) et de scotch double face

Vous noterez que les photos ont la classe américaine aujourd'hui
Sans grosse surprise, la boule constitue le corps de la colombe. Pour ajouter les ailes, le cou et la tête et la queue, piquer du fil de fer dans le polystyrène. Ne pas oublier de passer un fil de fer qui servira à tenir la bête. Pour que ce fil soit bien solide, j'ai entouré la boule de polystyrène avec, au lieu de le planter simplement dedans.
 
Recouvrir les surfaces ainsi créées de scotch de peintre. Pour ajouter du volume (comme pour le cou par exemple), coincer du papier sous le scotch de peintre. 
Recouvrir de scotch double face et coller les plumes (c'est moins dégueux comme ça, mais ça doit aussi marcher avec de la colle).
et voilà le travail. Elle est un peu ébouriffée car je pense que j'ai mal choisi les plumes du corps...
 

lundi 4 novembre 2013

Visites médiévales en pays d'Urfé

En ce pluvieux dimanche de novembre, nous sommes aller visiter Cervières, un très joli petit village médiéval de la Loire. Et puis tant qu'à visiter du médiéval, autant se mettre dans l'ambiance.
Vous connaissez déjà ces costumes, puisqu'ils ont été partiellement portés lors des dernières fêtes médiévales de Saint Vincent de Barrès, mais les voici dans leur version complète :

  • chainse, bliaud, surbliaud, touret et peau de fausse bête pour la dame
  • chausses, braies, bliaud, cape et capuche pour le sieur

Après Cervières, nous avons fait notre habituel "pèlerinage" aux cornes d'Urfé à Champoly.

 

 
Pour finir, je vous laisse méditer sur cette citation, trouvée dans le petit musée d'histoire de Cervières.

jeudi 31 octobre 2013

Crinoline de jour étape 3 bis : le vrai corsage

En attendant ma commande de soutache, je fais une pause dans le projet Athénaïs en Vénus et reprends le projet avorté de ma crinoline de jour. Vous vous souvenez peut-être de l'épisode dramatique du corsage trop petit suite auquel j'avais jeté ce costume dans les limbes ? Et bien je suis retournée l'y chercher...

Voici la deuxième mouture du corsage, à ma taille cette fois. Les éléments manquant la dernière fois ont été ajoutés : les manches de chemise Garibaldi et le col blanc et sa dentelle ancienne. Il reste encore une ceinture à faire. Je l'ai bien en tête mais ne m'y suis pas encore mise. 
Je suis finalement bien contente d'avoir repris ce projet à tête reposée, car j'ai pris le temps d'améliorer mon schéma de montage :
  • en ajoutant des passepoils dans les coutures d'emmanchure et d'épaules, comme cela se fait beaucoup au XIXème. Je n'en ai pas mis sur les coutures verticales, ni sur les coutures des manches, car je trouvais ça bizarre. 
  • en camouflant plus efficacement les agrafes du dos grâce à un rabat et à des anneaux fixés très en retrait par rapport au bord du tissu. 
Comme il me reste 1,5 mètre de tissu vert à plumetis, je tenterais bien de faire un corsage de bal pour aller avec ces jupes... peut-être le prochain chantier? 

lundi 28 octobre 2013

Athénaïs en Vénus : les attributs et accessoires

Pour être une vraie déesse, il faut des attributs. Et Vénus en a une sacrée palanquée : le miroir, la ceinture, le coquillage, la pomme, la colombe... Je ne peux pas tout garder car je fais un costume de déesse, et non de sapin de noël. Toutefois je tiens à ce qu'on retrouve certains de ces signes dans mon costume (tout comme Mars arbore son armure et son casque).
And the nominees are :
  • les coquillages, qui seront parsemés dans ma coiffure. Facile à faire, même s'il me reste encore à trouver les coquillages. 
  • le miroir, sous forme d'un petit miroir à main pendant à la taille, qui me permettra en plus de minauder à fond. ça demande une petite réalisation pour donner un aspect baroque à l'objet mais c'est faisable.
  • la colombe. Je n'ai pas l'intention de m'attirer les foudres des amis des animaux (ni de me faire caquer dessus par une lointaine cousine des sales pigeons parisiens à qui il manque toujours une patte), donc ce sera une fausse colombe. J'ai le choix : soit une fausse colombe en papier , les ailes déployées, qui permettrait de prendre des pose bien baroques en l'accrochant à mon poignet, soit une broche au motif de colombe. Pour l'instant, rien n'est tranché, sauf que je ne trouve pas la broche idéale sur e-bay...
En tout cas, j'ai avancé sur un accessoire (youhou) : l'espace de châle vaporeux qui suit toujours les dames dans les portraits baroques. Je vous laisse aller vérifier sur les images que j'ai collectées au début, elles ont toutes (ou presque) un châle pour faire des effets derrière elles. Donc il m'en fallait un. J'ai l'intention de le porter attaché sur une épaule et à la taille sur le coté opposé. Je glisserai peut-être un fil de fer dans l'ourlet pour lui donner encore pus d'effet. 
La réalisation n'est pas vraiment compliquée, mais pas vraiment intéressante non plus : un rectangle d'organza saumon/doré (ouais c'est concept comme couleur, mais je suis nulle en couleurs) et un ourlet roulotté tout autour. 
 

mercredi 16 octobre 2013

Plates excuses

Je vous ai lamentablement plantés en plein milieu de mon récit sur Athénaïs en Vénus et j'en suis bien désolée. La vérité est dure à dire : j'ai planté le projet Athénaïs en Vénus depuis plus d'un mois et n'ai rien d'intéressant à raconter. Non pas que j'ai abandonné mais j'ai déménagé avec le triple effet kiss cool :

  • ma vie se résume à faire des cartons, louer des gros camions, apprendre par cœur le nom des sorties de l'A6 dans l'ordre, défaire des cartons. Au final, la machine est à Lyon, les tissus à Paris, les costumes à la campagne et Miette... mais, où a-t-on mis Miette? Misère.
  • côté couture, c'est plutôt rideaux du nouvel appart et réparation du revêtement canapé qu'on a déchiré au chargement que décorations baroques au ruban. Je suis la reine de l'ourlet machine. Tristesse.
  • j'arrive dans une ville où le marché saint Pierre, Rachid Cœur de Lapin et Temps d'élégance n'existent pas. La soutache dorée non plus manifestement. Il a fallu com - wait for it - mander de la soutache dorée. ça fait une semaine. Patience.
Bref, c'est un peu compliqué mais ça va revenir en force ! J'ai plein de nouvelles idées et de projets enthousiasmants. Il va aussi y avoir du costume pour homme parce que j'en connais un qui me tanne pour renouveler son look XVIII°. 

Je lance aussi un appel, des fois que des intéressés passeraient par là : il faut absolument développer les activités costumées "en région" comme dit France Inter. Si vous avez connaissance d'événements en Rhône Alpes, dites-le moi, je suis preneuse !

samedi 14 septembre 2013

Athénaïs en Vénus : jupon à plis canons

Ou l'importance de bien choisir ses tissus...

Voici un premier jupon à mettre sous ma tenue d'Athénaïs. Je suis très partagée quant au succès de l'opération. D'une part je suis contente parce que j'ai réalisé mes premiers plis canons et qu'ils sont bien. De l'autre, je suis aussi très déçue parce que malgré ses beaux plis, le derrière est moche. Il ressemble à une robe à tambour de la renaissance, ce qui n'est pas du tout l'effet recherché. La raison est simple : j'ai un peu forcé sur la triplure (gros brocard que ma mère a utilisé pour recouvrir un sommier, l'idée semblait bonne) alors que le tissu est tout léger (polyester donné par ma mamie, qui imite la soie sauvage sans en avoir le craquant, en bref joli mais qui ne se tient pas). Du coup, ma triplure n'a pas de contrepoids et elle dicte sa loi dans mon dos. Coquine. A l'heure qu'il est, j'hésite sérieusement à plomber un peu l'ourlet pour la calmer. Je verrai si avec d'autres jupes dessus l'effet n'est pas un peu atténué. 

Il y a déjà beaucoup de choses écrites sur les plis canons. Mais comme il m'a fallu du temps pour visualiser l'affaire avant de me lancer et que j'ai pris quelques photos que je trouve assez parlantes, je vous les mets, je me dis que ça peut servir. Je ne me proclame pas experte du pli canon, c'est juste le principe de base. 
Trois propos liminaires : 
  • Ce sont ici des plis pour une jupe sans traîne. Avec traîne, c'est l'étape d'après. Pour que le droit fil soit toujours bon à l'ourlet, il doit falloir tricher un peu à la ceinture mais je vais me pencher sur cette question dans les jours qui viennent.
  • Le devant de ma jupe est froncé (je ne voulais pas de volume sur l'avant, sous la pointe de mon corset). J'ai choisi de fermer la jupe sur un coté, entre les fronces et les plis. C'est une erreur car la fermeture a été très difficile à cacher proprement. Si je devais le refaire (et ça tombe bien, je vais en refaire), je placerais la fermeture au milieu du dos, facilement camouflable entre deux plis. Par contre, ça nécessite de faire ses plis en deux fois.
  • C'est long à réaliser. Plus long que des fronces évidemment. Plus long que des plis plats. Enfin bref c'est long. J'ai monté la ceinture de la jupe en 4 heures : 30 minutes pour le panneau de devant froncé et 3h30 pour celui de derrière à plis canon. OK c'était une première mais quand même c'est long.

Pour commencer, on coupe les ceintures et les panneaux de la jupe et les bandes de triplure, on surfile les bords si on veut. Sur le bord supérieur du panneau de jupe, on retourne quelques centimètres de tissu sur la triplure. chose importante : la triplure doit se trouver bien au fond du pli de tissu, pour que vous l’accrochiez bien quand vous allez coudre les plis.
 Etape de la mort, on trace sur toute la longueur des traits :

  • parallèles au bord du tissu, que vos fils de fronces vont suivre.
  • perpendiculaires au bord du tissu. Chaque trait représente le milieu d'un pli. Donc ua final la hauteur de vos plis sera égale à l'espace entre vos trait. Il est très important que cet espace soit identique du début à la fin de l'exercice. Sinon, vous aurez des plis de hauteur différente, ça sera vilain et vous allez galérer pour caler tout ça sur la ceinture (vous êtes prévenus).
Chaque intersection représente un passage de fil.
On passe des fil de fronces selon les repères tracés. J'imagine que plus il y a de fils, plus c'est solide (parce que la bonne nouvelle du plis canon c'est qu'on laisse le fil de fronce à la fin. Youhouhou, au placard la décousette !)
 Après c'est juste très marrant : on tire sur les fils de fronces et les plis apparaissent tous seuls.
Ils sont beaux, ils sont bien rangés, ils sont bien réguliers, on les aime.
 Ensuite on prépare la ceinture comme on veut. Moi je me suis prise pour Goldorak et j'ai armé le truc comme une folle : triplure et points réguliers pour tenir le tout.
Jusque là c'est longuet mais on pige bien ce qu'il faut faire. Perso, c'est sur la suite que j'ai eu plus de mal à voir, malgré les nombreux schémas glanés sur le net. Le truc c'est qu'au final, les plis ne vont pas être verticaux (enfin c'est possible aussi mais pas là). Ils vont être horizontaux, parallèles au sol (d'où l'effet tambour si on choisit mal ses tissus). Par là même, les plis vont être perpendiculaires à la ceinture qui les tient. ET BIM CHOC CONCEPTUEL !
Donc si on y va doucement, on commence par coudre le sommet de chaque pli au bord supérieur de la ceinture (excusez le fil blanc sur tissu bleu, j'étais en dèche et n'avais aucune envie de m'arrêter là, pour vous c'est mieux : vous verrez bien mes points). Deux ou trois points, en prenant bien garde de piquer aussi la triplure dans l'épaisseur du pli.
On obtient une guirlande de plis bizarre dont on ne voit pas trop ce qu'on va faire. Le but de l'étape suivante va être simplement de replier la ceinture sur la tranche des plis. Comme ça :
Le plus simple est de retourner l'ouvrage. Oh miracle, ça ressemble à ce qu'on avait juste avant. Donc on refait la même chose : deux ou trois points pour lier chaque pli à la ceinture, en prenant bien garde de piquer aussi la triplure dans l'épaisseur du pli. On a ainsi cousu le dessous des plis canon.
Et c'est fini ! Maintenant, on comprend bien pourquoi, quand la ceinture est plaquée à notre taille, les plis partent horizontalement.
J'espère que les photos vous ont aidés. Lancez vous, c'est pas si sorcier et ça fait un cul d'enfer !