mardi 14 février 2012

Si le fric, c'est chic alors le frac, c'est chac !

Le titre est nul, vous m’excuserez. Ou pas d'ailleurs, c'est inexcusable un truc pareil ! 

Bon, nous avons bien avancé sur le frac de Monsieur Jean. Après mes multiples essais de toile, j'ai tenté de récupérer un maximum de la gabardine super luxe ++ trois étoiles achetée à l'automne dernier. En redécoupant les petites pièces du nouveau patron dans les plus grandes de l'ancien, il ne me manquait plus qu'un mètre, mais malheureusement la gabardine n'était plus suivie chez Dreyfus. Les boules comme on dit. 
Nous sommes allez acheter une nouvelle gabardine, moins jolie que l'ancienne, plus fine, mais toujours 100% laine. Monsieur a des principes. On l'a trouvée aux coupons St Pierre, en soldes 30€ les trois mètres, pas de quoi fouetter un mammouth comme disent Michel et Augustin *fin de la pub*.
Du coup, j'ai re re découpé toutes les pièces samedi. 

Dimanche, rien question couture, contre coup d'un vendredi soir trop célébré. 

Ce soir en revanche, vengeance ! 
à 21h, il était comme ça, sans le col et sans doublure
à 22h, avec col et doublure assemblée
23h, mode frac-marcel
et ça râle...
Bref, belle poussée sur le front frac.
Sauf que ça plisse un peu à l'arrière. Trois pistes :

  • la doublure n'est assemblée qu'à l'épingle au milieu du dos, peut-être tire-t-elle trop...
  • les épaulettes ne sont pas posées (et il est prévu d'en mettre), peut-être les épaules s'affaissent-elles...
  • je suis une brelle, dans ce cas on ne le saura qu'à la fin !

mercredi 8 février 2012

Frac : version manche coudée, col revu

Voici une nouvelle version de la toile du frac avec : 
  • des manches coudées. Jean est contre "les manches coudées c'est pour les snobs, une manche c'est droit et on voit pas pourquoi ça changerait"
  • le col redessiné, plus anguleux parce qu'on ne comprenait pas bien ce col rondouillard. Du coup je le trouve un peu trop fin sur l'arrière (j'ai pris pour modèle un costume contemporain de parisien fashion, col fin - cravate fine - chaussure pointues "salut je bosse à la Défonse, et toi?"). Mais la forme générale me plait davantage.

dimanche 5 février 2012

Le retour du frac

Cette semaine, j'ai bien cru que j'allais péter un câble avec ce ?%ù*$ frac. D'abord parce que je ne suis pas douée, j'ai brulé le tissu, j'ai monté des pièces à l'envers... Mais aussi parce que le patron de burda est complètement merdique, aucune longueur ne correspond à rien. Je déteste.
Du coup, après une période d'abattement complet où j'ai pensé acheter une veille veste dans un magasin pour mariés cheap en me disant que ça ferait l'affaire, j'ai décidé de tout reprendre à zéro. J'ai taillé une toile sur la bête cet après midi et voici le résultat :


la bête a l'air contente, c'est déjà ça... 
 Je pense que c'est pas trop mal et que je vais pouvoir me lancer avec le tissu définitif.

dernier petit détail : savez-vous comment convaincre une bête féroce de se laisser tailler un costume pendant une bonne heure?
Réponse : vous l'asseyez sur un tabouret devant un dessin animé japonais sur la seconde guerre mondiale, version avec des morts-vivants. Et c'est gagné!

mercredi 1 février 2012

la robe belle époque a complètement changé !

Envahie par l'ivresse de la double performance robe en une soirée/ robe sans patron, j'ai partagé la semaine dernière ma joie d'avoir une robe belle époque toute neuve. Sauf que le lendemain, quand j'ai croisé Miette le mannequin de couture, je me suis demandé qui lui avait mis ce sac à patates sur les épaules. 

C'était moi. Internet était au courant. Internet n'oublie rien.  

Rétrospectivement, je me suis lancée dans une petite recherche d'images (OK c'est après coup, mais ça compte, non?). J'ai trouvé cette image de mode, datant de 1909. La jeune fille perchée sur on ne sait pas bien quoi, porte une robe assez semblable à l'idée que je me faisais de ma future robe d'après midi. 
Toujours dans l'idée, on trouve ça, respectivement de 1909, 1910 et 1911 :




Bref, pas mal de retouches à faire sur ma première version de la robe pour coller à l'esprit du temps :

  • Le premier enseignement de ma courte recherche, et s'il ne devait y en avoir qu'un, c'est qu'en 1910, le kitsch n'a pas encore trouvé ses limites.  D'où l'idée de charger la mule avec des noeuds noeuds et des pompons et de complexifier l'allure globale de la robe. 
  • la jupe semble devoir être beaucoup moins plissée sur le devant que sur l'arrière. Il s'agit donc de porter le gros du volume de tissu sur l'arrière de la robe.
  • la ceinture est beaucoup plus fine que je ne l'avais imaginé...
Tout ça mis bout à bout, on arrive à cette nouvelle version, qui me plait beaucoup plus (pas la coiffure en revanche, le chignon tout rond est une erreur que je confesse) :

Dans une mise en scène un peu cheap, qui se voulait proche de la jolie jeune fille
Malheureusement, il n'y a pas de photo debout où je ne fais pas l'idiote. Celle-ci permet peut être de voir un peu la robe...
Et de dos. J'aurais bien voulu continuer les bretelles en voile rayé (le fameux) mais il m'en manquait 5cm pour rejoindre la taille. Le col pierrot est marrant après tout.
A la ceinture, j'ai cousu un ruban de grograin qui se serre autour de la taille et permet de maintenir la robe à la bonne hauteur quelque soit le mouvement effectué (et avec un singe comme moi, ce n'est pas une précaution futile). J'ai vu que ça se faisait pour les tournures sur une super vidéo dont il faudrait que je retrouve et vous donne le lien (to do list). Je ne sais pas si ça se faisait encore début XX° mais ça me plait bien comme idée.