lundi 22 juillet 2013

Robe de deuil XVIII° : étape 4, les chaussures et accessoires

Quel marathon ! Le GN s'est déroulé ce weekend et la tenue était quasi finie. Youhou !
En attendant de vous en dire plus sur ce merveilleux weekend, photos à l'appui, je reviens sur les derniers épisodes de la confection de la tenue de veuve.

Les chaussures
Pour les chaussures, comme d'habitude, tout commence par une paire de chaussures merdiques à 10€. J'ai choisi celles-ci car :
  • Le talon n'a pas parfaitement la bonne forme mais il est approchant et surtout la hauteur est bonne,
  • Elles sont relativement confortables (passée l'impression étrange d'avoir mis ses pieds dans des sacs en plastique), ce qui est vraiment rare pour des chaussures à 10€,
  • La fanfreluche du dessus peut s'enlever facilement et laisser place à une chaussure qui aura la bonne forme.
Je ne vais pas vous montrer les détails de la customisation car c'est exactement la même méthode que pour les chaussures de la française, quoi qu'avec des formes différentes. J'ai aussi bricolé deux boucles de chaussures en perles, avec la méthode habituelle. Voici le résultat :
Clairement, ce ne sont pas les plus belles de ma collection. Si je devais les refaire, je ferait une languette plus longue (parce qu'elle ne dépasse que très peu des rabats) et j'y mettrais globalement plus de soins. Mais ces chaussures ont été bricolées en deux heures à peine, ce n'est pas si mal.

L'éventail
Vous vous souvenez peut-être que j'en parlais comme de quelque chose d'optionnel la denrière fois. Heureusement pour moi, j'ai rapidement quitté cette idée et me suis confectionné un objet qui m'a sauvé la vie, ni plus ni moins.
Ainsi, tout commence avec une horreur achetée dans le métro pour 1,80€. La monture est en bois de cagette ultra cheap mais sa forme est sympatoche. La feuille, elle, est d'une laideur sans nom.
D'abord, j'ai délicatement retiré la feuille de la monture.
J'ai peint la monture en noir et l'ai vernie pour que la peinture ne déteigne pas sur moi avec la chaleur (riche idée même si ça n'a pas complètement suffi).
 
En attendant que tout cela sèche, j'ai découpé un double de la feuille dans mon voile noir.
Puis j'ai déplié la monture précontionneusement dans la position finale d'un éventail ouvert.
Et j'ai collé ma nouvelle feuille dessus.
Pour finir, j'ai cousu un petit bout de dentelle noire de mon stock en haut de la feuille.
L'éventail peut alors être plié délicatement (le premier pliage est un peu sensible).
J'insiste sur un point : Si cette customisation a fonctionné sans problème c'est uniquement parce que le tissu choisi pour ma nouvelle feuille était très fin. Fermer l'éventail avec une feuille plus rigide sans la plier au fer au préalable aurait été impossible.

Le chapeau et le voile 
Attention Speedy Gonzalez est en action : chapeau express 30 minutes !
J'ai utilisé la méthode d'Inevara, qui consiste à coudre du fil de fer sur du bougran pour former le rabat. Evidemment je n'avais pas de bougran (trop simple sinon). J'ai utilisé une chute de lin super rigide à la place. C'est à mon avis moins bien car plus lourd et malgré tout moins rigide.
Pour la partie supérieure, j'ai découpé un large cercle de tissu, froncé les bords et cousu sur mon rabat.
Là-dessus, j'ai planté les plumes, un noeud assorti à ma ceinture tenu par une boucle en perles fabriquée comme une boucle de chaussures et enfin accroché mon voile de veuve à l'aide d'une broche.
 
Finalement, le tenue était assez complète. Ne manquaient plus à l'appel qu'une déco sur la jupe et des boutons et boutonnières aux poignets (qui ont été fermés sauvagement à l'épingle à nourrice).

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